Un nouveau syndicat à HFA !

Le syndicat interprofessionnel de la presse et des médias (SIPM) fait partie de la Confédération nationale du travail. La CNT est une organisation syndicale de transformation sociale autogestionnaire et intercorporatiste.

Transformation sociale ?
Parce que tous les salariés ont les mêmes intérêts et qu’ils ont besoin d’être unis face à un patronat de plus en plus agressif.
Parce que les grandes avancées sociales (congés payés, temps de travail, salaires) n’ont été obtenues que dans l’action et la mobilisation.
Parce que les richesses produites par les salariés doivent être redistribuées et non concentrées entre les mains des actionnaires.

Autogestionnaire ?
Parce que les décisions doivent être prises à la base par les salariés eux-mêmes, c’est-à-dire par ceux qui travaillent et qui connaissent la réalité de l’entreprise.
Parce que nos délégués sont élus sur des mandats précis et sont révocables à tout moment.

Intercorporatiste ?
Journalistes, techniciens, employés et cadres : nous faisons tous partie de la même entreprise et devons avoir les mêmes droits. L’interprofessionnalisme, c’est être solidaires pour être plus forts.

Et le SIPM ?
Parce que la financiarisation de la presse entraîne la destruction des métiers et la précarisation de nos statuts.
Parce que de nos conditions de travail dépend la qualité des publications.
Parce que nous tous qui travaillons dans la presse, papier et Internet, audiovisuelle et radiophonique, avons des intérêts communs à défendre.

Pourquoi à HFA ?
Contrairement à une idée reçue, le pôle presse constitue une très importante source de bénéfices pour Lagardère Active. Ce qui n’empêche pas les fermetures de titres, les baisses de pagination, le recours abusif à la précarité et un gel des salaires et des embauches, malgré un récent plan de départs volontaires.
Considérés comme une simple variable d’ajustement, les pigistes et les CDD sont les premiers à subir de plein fouet la flexibilité de la main-d’œuvre imposée par la direction, sous prétexte de « réactivité » et de « souplesse ».
En sachant que la direction, plutôt que d’embaucher, préfère recourir massivement aux heures supplémentaires et souhaiterait revenir sur les 35 heures. Quant aux augmentations de salaires, elles se font au compte-goutte, avec une valorisation du « mérite » individuel et des écarts salariaux très importants.

La pseudo-paix sociale à HFA se fait sur le dos des plus faibles, des précaires et des plus petits salaires.

LE SIPM CNT REVENDIQUE

• L’embauche des précaires : pigistes permanents ou réguliers = CDI !
  CDD à répétition = CDI ! ;
• La priorité aux augmentations collectives ;
• La réduction des écarts de salaires, avec une revalorisation des plus petits revenus ;
• L’arrêt des fermetures de titres et des baisses de pagination ;
• L’arrêt des heures supplémentaires non payées.

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