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SIPM-CNT
Newsletter 3 mars 2004
mercredi 3 mars 2004
Le 6 mars, aux Vignoles, projection d’un film sur la privatisation de l’électricité, avec le syndicat CNT Energie.
La newsletter du syndicat CNT Presse et
Médias
SIPM-CNT
CNT Presse - News 3 mars 2004
http://cnt-f.org/sipm
presse.rp@cnt-f.org
SPECIALE ECRANS REBELLES: 6 mars, 19h,
La privatisation de l'électricité
d'après les luttes au Mexique
Avec le syndicat CNT Energie
33, rue des Vignoles, Paris 20, M° Avron ou Buzenval
SIPM-CNT
CNT Presse - News 3 mars 2004
http://cnt-f.org/sipm
presse.rp@cnt-f.org
SPECIALE ECRANS REBELLES: 6 mars, 19h,
La privatisation de l'électricité
d'après les luttes au Mexique
Avec le syndicat CNT Energie
33, rue des Vignoles, Paris 20, M° Avron ou Buzenval
Non à la privatisation, de V. Marina, 2003, 43'.
La privatisation de l'électricité au Mexique se heurte à une farouche résistance populaire. Elle est considérée comme un bien commun à tous, dont l'Etat ne peut disposer, qui ne peut servir à engraisser des capitalistes. L'enjeu est vital, la lutte s'organise, autour du syndicat SME.
Intervention & débat (CNT énergie) : Privatisation d'EDF: quels enjeux ? Quelles résistances ?
La privatisation de l'électricité au Mexique se heurte à une farouche résistance populaire. Elle est considérée comme un bien commun à tous, dont l'Etat ne peut disposer, qui ne peut servir à engraisser des capitalistes. L'enjeu est vital, la lutte s'organise, autour du syndicat SME.
Intervention & débat (CNT énergie) : Privatisation d'EDF: quels enjeux ? Quelles résistances ?
- La privatisation des services publics est au coeur de l'offensive libérale orchestrée par le FMI et la Banque mondiale. Elle livre des secteurs conçus jusqu'alors comme relevant de l'intérêt général à des intérêts privés. Malgré les scandales réguliers, qui contredisent de manière flagrante la prétendue amélioration du service privatisé (rail et santé britanniques en déliquescence, pénurie d'électricité en Californie, ravages des « programmes d'ajustement structurel » en Afrique, etc), les privatisations continuent, au pas de charge. C'est que les intérêts financiers sont considérables, et la grande braderie des biens publics permet l'édification de fortunes privées colossales.
- Les secteurs publics aujourd'hui cibles des intérêts privés sont souvent des secteurs demandant des grosses dépenses d'infrastructures, et donc la rentabilité n'est pas compatible avec la qualité de service fourni. La nouvelle doctrine qui en permet la privatisation se base donc sur le principe : privatisation des bénéfices, socialisation des coûts. Dans le cas de la SNCF, la séparation en deux entités permet de privatiser l'exploitation des lignes en laissant les infrastructures (RFF) à la charge du public. Au bout du compte : travailleurs surexploités, baisse de qualité du service rendu, tarifs en augmentation...
- L'électricité est l'un de ces services livrés aux appétits des financiers. Depuis quelques jours, c'est en Thaïlande que les travailleurs se soulèvent contre une privatisation voulue par le gouvernement. Face à une offensive orchestrée au niveau mondiale, qui touche tous les secteurs, quand serons-nous enfin capables, travailleurs de toutes les industries et de tous les pays, d'unir nos forces ? Combien de temps encore nous ferons-nous défaire, isolés, individualisés, sectorisés... ?