Mexique. Une journaliste cambriolée pour zapatisme ?

Fin aôut, le domicile de Gloria Muñoz Ramírez, journaliste de
ce quotidien a été cambriolé.

Selon des voisins, le vol a été perpétré le mercredi 22 août, par deux
individus d’"allure militaire" qui sont entrée dans l’appartement de
notre collaboratrice sans forcer la serrure et en sont ressortis avec
deux valises. Les caractéristiques du vol (les cambrioleurs ont emmené
des documents, des photos, des instruments de travail pouvant contenir
des informations comme ordinateur, caméra mais ont laissé d’autres
objets de valeurs) obligent à penser qu’il est difficile de croire qu’il
s’agit la d’un délit de droit commun mais bien au contraire d’un acte
d’intimidation venant d’une des quelconque tendances du claque politique
qui , à ce qu’on peut voir, restent actives, aussi sinistre que toujours.

Bien plus : l’intrusion parait directement relié au travail de Muñoz
Ramírez,qui a couvert le mouvement zapatiste chiapanèque depuis
l’insurrection de 1994 jusqu’à aujourd’hui et qui a déja été victime de
menaces, d’espionnage personnel et téléphonique et d’interception de
courrier électronique. Prenant en compte tout cela on ne peut voir dans
cet évènement qu’un signal inquiétant, une tentative de faire taire la
journaliste et également comme une tentative d’obtenir par ces moyens
des informations sur les indigènes rebelles du sud-est mexicain.

Nous sommes particulièrement inquiets et indignés que subsistent dans le
pays de telles pratiques, caractéristiques de groupes d’intérêts
délictueux de l’administration publique.

La Jornada exprime sa solidarité avec Gloria Muñoz et demande une
enquête efficace pour identifier et arrêter rapidement les responsables
matériels et intellectuels de ces faits inadmissibles

http://www.jornada.unam.mx/2007/08/...

Les journalistes signataires expriment leur condamnation de l’intrusion
et du vol au domicile de Gloria Muñoz Ramírez et nous lui manifestons
notre solidarité. Le vol de documents et de matériels photographiques
montrent qu’il s’agit evidemment d’une action politique illégale qui
contrevient aux éléments les plus essentiels de garantie de sécurité.
Nous exigeons que toute la lumière soit faite surt les faits et des
garanties pour sa sécurité.

Cristina Barros, Bernardo Bátiz, Marco Buenrostro, Miguel Concha, René
Drucker, Gustavo Esteva, Carlos Fazio, Enrique Galván, Magdalena Gómez,
Angel Guerra, Luis Hernández Navarro, Alfredo Jalife, Arnoldo Kraus,
Gustavo Leal, Gilberto López y Rivas, Carlos Martínez García, José
Agustín Ortiz Pinchetti, Iván Restrepo, Octavio Rodríguez Araujo, Adolfo
Sánchez Rebolledo, John Saxe-Fernández

Plus d’infos sur le Chiapas sur http://cspcl.ouvaton.org/