Accueil > Boîtes en lutte > Le SIPM en lutte > Le 7 février, en grève et en manif contre le CPE-CNE
SIPM-CNT
Le 7 février, en grève et en manif contre le CPE-CNE
jeudi 2 février 2006
Initiée avec le CNE, la généralisation de la période d’essai de deux ans (salarié virable sans justification) progresse avec le CPE pour les moins de 26 ans.
Le SIPM appelle à la grève le 7 février, et à manifester contre le CPE et le CNE
Le SIPM appelle ses syndicats, ses sections d’entreprise et ses militants à impulser partout où cela est possible des assemblées générales du personnel, lundi 6 février, afin de faire voter la grève et participer à la manifestation, départ 14h de Bastille.
Le SIPM appelle à soutenir la lutte de la jeunesse contre une nouvelle restriction de leurs droits, contre une nouvelle étape de précarité avant l’accession toujours plus lointaine à la sécurité de l’emploi.
Le contrat première embauche, « contrat précarité étendue » représente par ailleurs la suite logique du contrat nouvelle embauche, contre lequel nous avions mobilisé à la rentrée, et que le gouvernement menace déjà d’étendre à l’ensemble des salariés d’ici à l’été.
Il est plus que temps de stopper cette marche forcée vers la destruction de nos droits. Nous ne devons pas laisser le patronat obtenir tout ce qu’il demande, de la liquidation d’un Code du travail jugé archaïque à des abattements de cotisations sociales et d’impôts financés par les impôts des travailleurs. Nous devons stopper cette concentration des richesses aux mains d’une classe de patrons et d’actionnaires toujours plus exigeants.
Nous appelons également au retrait des autres mesures de la loi dite par antiphrase pour l’« égalité des chances » : le contrat d’apprentissage dès 14 ans, un service civil permettant encore de sous-payer les jeunes travailleurs, l’extension des ZFU (zones franches urbaines) exemptant les entreprises et les actionnaires d’impôt sur les bénéfices, et le contrat de responsabilité parentale qui fragilise encore les familles de travailleurs pauvres au lieu de combattre les causes de cette pauvreté (précarité, chômage, salaires trop bas...).
Par ailleurs, nous dénonçons la loi sur l’indemnisation des stagiaires comme très largement insuffisante, et qui ne changera rien sur le problème des stages. Les revendications demeurent : un vrai salaire, dès le début du stage, soumis à cotisations patronales, progressif en fonction de la durée du stage.
Voir les tracts régionaux d’appel :