Grève du 9 avril : les personnels de l’INRAP sont mobilisés.

L’intersyndicale des personnels de l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives a transmis à sa ministre de tutelle, Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, le courrier ci-dessus.

L’INRAP aura sa place pleine et entière dans les mobilisations du 9 avril contre les politiques d’austérité. D’abord, bien sur, comme tous les travailleurs. Ensuite, parce que l’INRAP est un cas typique, parmi tant d’autres, de politique publique démantelée par la logique néolibérale.
Précarisation, par la multiplication des CDD tournants entre différentes structures (INRAP, collectivités territoriales, boîtes privées).
Mise en concurrence (faussée) avec le privé : en ouvrant à la concurrence les chantiers d’archéologie préventive, le ministère a organisé un système où l’INRAP fournit le travail de diagnostic et d’analyse, travail ingrat, pour être mis en concurrence avec des entreprises privées pour la mise en œuvre des chantiers de fouille (seule part rémunératrice de travail d’archéologie préventive).

Dans une situation de plus en plus précaires, les personnels de l’INRAP subissent des situations graves de souffrance au travail ayant déjà conduit à plusieurs suicides ou tentatives de suicide de personnels.
La situation est grave.

Le Syndicat Interprofessionnel de la Presse, des Médias, de la Culture et du Spectacle renouvelle son soutien aux personnels de l’INRAP et à sa section syndicale au sein de cet institut et sera à leur côté le 9 avril.

Le SIPMCS.