Glossaire des ouvriers de PQN

PQN : Presse quotidienne nationale

Les syndicats
La presse quotidienne parisienne a cette particularité que les syndicats corporatistes affiliés à la CGT ont le monopole de l’embauche, donc le monopole syndicale. Ainsi, même les ouvriers qui rejoignent aujourd’hui le SIPM doivent souvent continuer à adhérer à la CGT. Particulièrement les rouleurs, précaires, qui dépendent des bureaux de placement de la CGT. D’où l’importance de ces sigles.

FILPAC : fédération des salariés des industries du livre, du papier et de la communication. A laquelle adhèrent tous les syndicats du Livre

CILP : Comité intersyndical du livre parisien. Censé réunir les syndicats corporatistes de la presse quotidienne parisienne (rotativistes, typographes, correcteurs, ouvriers de la distribution, photograveurs, etc.). Il est signataire de la convention collective des ouvriers des entreprises de presse de la région parisienne et de ses avenants, avec le SPP pour la partie patronale. Une scission au début des années 1990 a entraîné la création d’un comité inter bis. Restent dans le CILP : les rotativistes, les correcteurs, les ouvriers de PDP, qui ont eux-même scissionné des NMPP qui avaient scissionné du CILP (!).

CSTP : Chambre syndicale typographique parisienne.

SGLCE : syndicat général du livre et de la communication écrite. A tenté d’absorber les syndicats corporatistes du livre dans un syndicat réunissant tous les ouvriers. A échoué.

SPP : Syndicat de la presse parisienne. Réunit les patrons des quotidiens nationaux, excepté Libération et Le Parisien.

NMPP : Nouvelles messageries de la presse parisienne. Nom de l’entreprise coopérative de distribution de la PQN. Sert à désigner le syndicat d’ouvrier de l’entreprise.

PDP : Paris diffusion presse : Fait partie des NMPP. Sert à désigner le syndicat d’ouvriers de l’entreprise, qui a scissionné du syndicat des NMPP.

REC : Routage expédition communication.