Editions juridiques : un service, des salariés, un tyranneau

Nous avons choisi de relayer ce texte sur le site, bien qu’il ne soit pas signé du SIPM. Il est en effet intéressant à de multiples points de vue : révélateur du malaise actuel aux JO, ici en particulier à la DJO, mais aussi du pouvoir des petits chefs qui s’étend partout, en l’absence de contre-pouvoir syndical, et de la pression morale qui s’ensuit, parfois intolérable. Cette "dictature d’entreprise" (la démocratie n’y a en effet aucun droit de séjour), comme le souligne ce texte, n’est absolument pas gage d’efficacité et de résultat : là ou règnent la peur, les privilèges, la logique du profit à court terme, ce sont en plus des conditions de travail la qualité de la production qui sont sacrifiés.

Nous avons masqué les noms des petits chefs mis en cause dans ce texte : non qu’il y ait diffamation, mais nous n’estimons pas utile de les faire apparaître. Les travailleurs des JO sauront de qui il s’agit, et pour les salariés d’autres boîtes, s’il est intéressant de reconnaître des méthodes de "management" dont ils auront aussi probablement l’expérience, connaître ces noms n’apportera rien de plus.

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