Accueil > Précarité > De l’art pour l’art, mais pas en silence !
De l’art pour l’art, mais pas en silence !
vendredi 29 mars 2013
Exposition - débat - projection
En soutien à Adèle, dessinateur licencié par Les Echos
Le journal Les Échos a mis fin aux commandes d’Adèle, dessinateur-pigiste. Les entreprises de presse attaquent de plus en plus les journalistes pigistes et parmi eux les dessinateurs de presse ou photographes sans respecter leur statut de journaliste salarié.
En soutien à Adèle, le Syndicat presse et médias de la CNT organise une journée d’exposition-débat-projection, samedi 6 avril 2013 à partir de 14h.
À partir de 14h : exposition des travaux d’Adèle, après discours du commissaire d’exposition, Léon-Daniel Le Borustraud. Vente des œuvres en soutien.
16h : débat-forum sous forme de théâtre performance assuré par Adèle, « la crise, la précarité, quel merdier, quelle solution ? »
18h : projection du film « Numéros zéros », tourné en 1977 par Raymond Depardon autour de la genèse du premier numéro du quotidien Le Matin de Paris. Suivi d’un débat sur : la presse aujourd’hui, ses métiers et savoir-faire et ses salariés en danger ?
« Adèle-Arnaud de l’Estourbeillon, mais qui est-ce ?
Diplômé des Beaux-Arts, Adèle ou Arnaud de l’Estourbeillon est un personnage multiple, à la fois dessinateur de presse, artiste peintre, parfois sculpteur et toujours performer contemporain… Dessinateur de presse expérimenté (Marianne, Les Échos, L’Humanité, L’Expansion, Le Monde, etc.), il est également membre de la coopérative culturelle d’activité et d’emploi Clara. Il a déjà participé à de nombreux festivals : Marathon de l’Art en 1991 à Montréal, exposition à L’Atelier, squatt artistique parisien en 1996, Festival international du dessin de presse de Carquefou près de Nantes, salon international du dessin de presse de Saint-Just-Le-Martel près de Limoges, etc. Plus de trente ans d’élaboration artistique et graphique à découvrir pour tenter de percer les secrets d’une œuvre qui ose tout, même prétendre que, plutôt que de le licencier, Les Échos pourraient se transformer en coopérative, et ainsi faire le bonheur de tous plutôt que le malheur de quelques-uns. Cet individu serait-il un dangereux fils hérétique de la crise, un des derniers utopistes debout qui ne reconnaît d’autres limites que la nécessité de dormir quelques heures pour rêver un peu plus. »
Extrait de « Manifeste suspensionniste international », de Léon-Daniel Le Borustraud.
Samedi 6 avril à parti de 14h, au local de la CNT, 33 rue des Vignoles, 75020 Paris, M° Avron/Buzenval
Organisé par le Syndicat presse et médias SIPM-CNT
www.cnt-f.org/sipm – presse.rp@cnt-f.org