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Assurance-chômage : il faut siffler les prolongations pour toutes et tous
lundi 15 juin 2020
Le gouvernement a fait semblant de faire un cadeau aux travailleurs et aux travailleuses. Celles et ceux dont les droits arrivaient à échéance pendant la période de confinement ont vu leurs allocations se prolonger. C’est un premier pas mais insuffisant !
Il faut que les droits de tous les chômeurs et chômeuses soient prolongés du temps du confinement, soit cinquante-cinq jours. Pendant cette période de confinement, les chômeuses et chômeurs n’ont pas pu rechercher activement un emploi.
Aujourd’hui, le gouvernement distribue à coups de milliards des aides aux entreprises, sans véritablement se soucier de celles et ceux qui profitent de l’aubaine de la crise sanitaire pour licencier. Sous des prétextes de crise économique à coups de chiffres de récession et de prévisions alarmantes pour le capitalisme financier, le patronat se réunit dans l’Académie des pleureuses pour revenir sur ses promesses d’embauche.
Pour que l’argent des travailleurs et des travailleuses, avec ou sans emploi, serve aux travailleurs et aux travailleuses et pas au capital,
Nous demandons :
★ La prolongation des droits pour tous les travailleurs et travailleuses recevant une allocation (ARE, ASS, etc.) de cinquante-cinq jours (période de confinement) ;
★ L’inscription au chômage et la perception, sans période de carence, pour tous les travailleurs et travailleuses qui n’ont pu démarrer un contrat ou qui devaient être en reconversion professionnelle ;
★ L’annulation des décrets sur l’assurance chômage qui ont dégradé les conditions et les montants d’indemnisation ;
★ Un accès aux indemnités de chômage avec un taux de remplacement à 100% du meilleur salaire ;
★ Le rétablissement du droit à l’allocation chômage en cas de démission.
Relire notre tract de décembre 2019 au sujet de la dernière « réforme » de l’assurance-chômage.