Accueil > Boîtes en lutte > Le SIPM en lutte > Appel CNT à la mobilisation le 4/12 contre la précarité
CNT région parisienne
Appel CNT à la mobilisation le 4/12 contre la précarité
dimanche 21 novembre 2004
Appel de la CNT région parisienne à la mobilisation du 4 décembre contre la précarité (voir aussi l’appel unitaire et l’appel de l’industrie de la presse).
CNT - Confédération
Nationale du Travail
Union régionale parisienne
33 rue des Vignoles - 75020 Paris
Tel : 01 43 72 95 34
http://cnt-f.org
br.rp@cnt-f.org
CONTRE TOUTES LES FORMES DE PRECARITE
Samedi 4 Déc. 2004
MANIFESTATION à 14h Place de Clichy
Exigeons un maintien
du salaire
pour tous les chômeurs !
Les cotisations
qui financent les caisses UNEDIC sont versées par tous les travailleurs
et les employeurs pour assurer une indemnisation des périodes d'inactivité
forcée.
C'est un système de répartition solidaire entre travailleurs actifs
et inactifs. Ces cotisations sociales (prélevées sur les salaires)
et ces indemnisations (redistribuées aux travailleurs inactifs) font
partie intégrante du salaire : c'est du "salaire socialisé".
ASSEMBLEE
GENERALE à 18h30
13-15 rue de Traversière, 12e, Mo Gare-de-Lyon
Unité interprofessionnelle
contre la précarité !
Contractuels et
vacataires dans le public, CDD d'usage, intérim généralisé
dans le privé... La précarité s'impose comme règle
de recrutement pour l'état et le patronat.
Face à une précarité qui touche tous les secteurs, notre
réponse doit être interprofessionnelle. Seule l'unité entre
précaires, titulaires et permanents, entre public et privé, permettra
de construire un rapport de force pour exiger des contrats stables pour tous
les travailleurs.
Le chômage est imposé aux travailleurs par les patrons : c'est à eux de payer !
Travaillons tous, moins et autrement !
Travaillons tous...
Le chômage
en tant qu'inactivité forcée pousse un nombre toujours plus important
de travailleurs vers la précarité et la misère. Partager
le travail équitablement c'est travailler tous à la production
des biens et services socialement utiles. Il est temps d'en finir avec la surcharge
du travail pour les uns (augmentation des rythmes et du temps de travail) et
l'angoisse du chômage pour les autres.
Travaillons
moins...
Si le
travail socialement utile est réparti entre tous, la charge de travail
de chacun sera moins importante. Nous devons travailler autant que cela est
nécessaire pour satisfaire les besoins de la collectivité. Mais
parce que toute la vie ne prend pas son sens dans l'activité de production,
si la production socialement utile demande un temps de travail toujours décroissant,
tant mieux !
Travaillons autrement
!
Les travailleurs
doivent décider collectivement de ce qui est utile ou inutile de produire.
Ainsi, on pourra réfléchir à l'opportunité de continuer
à dépenser du temps pour les activités bancaires, publicitaires
ou financières. Toutes ces remises en cause s'accompagneront forcément
d'une rupture avec un système où c'est le capital qui dicte sa
loi aux travailleurs.